24/10/2009

La vaccination contre la grippe A/H1N1 a commencé

Les personnels hospitaliers seront servis en priorité. La campagne sera ensuite progressivement étendue à tous les Français après les vacances de la Toussaint.

La campagne de vaccination contre la grippe H1N1 débute mardi en France. Selon la liste communiquée fin septembre par le premier ministre François Fillon, les personnels de santé travaillant dans la réanimation néonatale et pédiatrique recevront en priorité les premières injections sur leur lieu de travail. Le vaccin sera ensuite administré à tout le personnel médical, paramédical et aux aides-soignants des établissements de santé, ainsi qu'aux médecins et aux ambulanciers exposés à des patients grippés ou présentant des risques.

La vaccination s'étendra ensuite à tous les Français, «après les vacances de la Toussaint» (le 5 novembre), a indiqué le ministère. Les premières concernées seront les femmes enceintes qui auront dépassé le deuxième trimestre de grossesse. Comme l'annonçait la ministre de la Santé Roselyne Bachelot la semaine dernière au Figaro, elles auront droit à un vaccin spécial sans adjuvant, car «les études ne sont pas achevées sur les vaccins avec adjuvant» chez cette population. Les nourrissons et leurs entourages suivront, de même que les jeunes enfants et les Français présentant des facteurs de risque. Les adultes sans facteur de risque seront servis en dernier.

Dans tous les cas, les Français devront attendre de recevoir par courrier une convocation expédiée par l'Assurance maladie, qui régulera cette campagne selon les doses disponibles (la France en a commandé 94 millions). Il ne sert donc à rien de devancer cet appel en se rendant dès à présent chez son médecin. La vaccination interviendra dans un millier de centres mis en place pour l'occasion sur tout le territoire, et sera facultative. Le vaccin contre la grippe saisonnière, vendu depuis la fin septembre, reste lui proposé en parallèle, sans aucune restriction.


Téléchargez la convocation de l'Assurance maladie


Source : Le Figaro

03/10/2009

Le vaccin anti-H1N1 de GSK en vente dès lundi

Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline a annoncé qu'il commencerait à livrer son vaccin contre la grippe H1N1 aux gouvernements européens « la semaine prochaine », celui-ci venant de recevoir l'autorisation de la Commission européenne.

Le vaccin anti-H1N1 de GSK en vente dès lundi
Archive, © Le Soir, Dominique Rodenbach

« Suite à l'autorisation de la Commission, nous prévoyons de commencer les livraisons de Pandemrix aux gouvernements européens à partir de la semaine prochaine », a déclaré dans un communiqué Jean Stephenne, le président de GSK Biologicals, la division vaccins du laboratoire britannique.

Mardi, la Commission européenne avait donné son feu vert à la mise en vente en Europe de deux premiers vaccins contre la grippe H1N1, le Focetria du laboratoire suisse Novartis et le Pandemrix de GSK, qui avaient reçu vendredi une recommandation positive des experts de l'Agence européenne des médicaments (EMEA).

Le Pandemrix est un vaccin adjuvanté (c'est-à-dire qu'il contient une substance destinée à amplifier ses effets), qui sert à protéger contre le virus de la grippe A(H1N1) ou « grippe porcine ».

L'EMEA a recommandé que le vaccin de GSK, comme celui de Novartis, soient injectés en deux doses, à trois semaines d'intervalle, bien que des résultats initiaux d'études cliniques suggèrent qu'ils sont efficaces dès la première dose. Son comité d'experts a approuvé l'utilisation des deux vaccins pour les adultes (y compris les femmes enceintes) comme les enfants de plus de six mois.

Début août, GSK avait dit avoir reçu commande d'un total de 291 millions de doses de vaccin au niveau mondial, sans préciser combien avaient été commandées par des gouvernement européens.

Mais ceux-ci figurent parmi ses principaux clients : le gouvernement britannique lui a commandé 60 millions de doses. La France a quant à elle commandé 50 millions de doses à GSK, plus 24 millions (dont un tiers en option) à Novartis, et 56 millions (la moitié ferme et la moitié en option) au groupe français Sanofi-Aventis, dont le vaccin n'a pas encore été autorisé par l'UE.

Source : lesoir.be